fisrt day in india, not so easy but full. i did wrote in french about my day looking for a trnsport ticket, trying to sleep in noisy places... eating chili foods, walking, watching, some strong emotions, thinking that i can get so selfish when i see people living in the street and so smiling when as an occidental women i cry on myself...
Premier jour : Chennai, quartier de Triplicane.
Paradise Ghuest House n’a que le nom en guise de paradis. L’hôtel est vraiment miteux, voir crado mais pas cher. Je ne savais pas trop où aller et j’ai cherché dans de vieux papiers pour retrouver la carte de visite. L’avantage de ce choix, pour dire vrai, je n’en vois pas si ce n’est que je connais un peu le quartier et que je ne risque pas de m’y perdre. J’avais mis mon réveil, oubliant que les bruits des alentours se chargeraient de me réveiller. Je me demande si mes voisins de chambre font un concours de télé à fond dès l’aube ou si c’est juste le volume sonore normal pour l’écoute des films à l’eau de rose indienne.
De bonne heure, j’arpente la rue de Triplicane à la recherche d’un resto pur veg pour mon petit-déjeuner. Je choisis des iddlys, petits gâteaux de riz que l’on trempe dans des sauces très épicées, accompagnés d’une soupe au piment. Bien sûr, je fais sensation dans le « high class pure veg » qui n’a de classe que l’appellation. Le plat est servi avec un café au lait concentré sucré que l’on verse de la tasse à la soucoupe pour qu’il refroidisse plus vite. One le boit dans la soucoupe (une petit bol en fer-blanc…).
Je repasse un moment à l’hôtel pour une douche, enfin, une toilette au seau, la douche ne fonctionne pas.
J’ai mal dormi avec le ventilo en guise d’anti-moustiques. Il n’y a pas de drap, juste une toile à rayures qui recouvre le matelas alors j’ai dormi toute habillée avec mon châle en couverture.
Il fait chaud ce matin à Chennai. La rue est sale et remplie d’habitants qui vivent sous des bâches à l’entrée des bâtiments délabrés, devant les boutiques.
Je me décide pour partir en quête d’un transport pour Mysore train ou bus, je prendrai ce que je trouve.
Je prends un rickshaw le chauffeur s’appelle selouhann. Il est maigre et moustachu. Son bambin vient avec nous et s’installe contre moi. Le gosse est minuscule, il doit avoir 3 ou 4 ans, mais il est tout petit, maigrichon, souriant. Il s’endort rapidement, posant sa tête sur mes genoux. J’ai le temps de compter ses poux pendant le trajet. Un vrai périple, on va d’abord à la gare de trains, mais c’est férié : poonja ou ponga. Les trains sont complets. En route vers la gare routière, je négocie le tarif de la course. C’est loin. On traverse la ville au milieu d’un brouhaha puissant et d’une pollution qui pique le nez.
Pas moyen de trouver un bus direct pour Mysore, c’est les vacances me dit-on, alors je prends un bus pour Bangalore, semi couchette sans AC à siège seul… Pour les gens seuls.
De retour à l’hôtel, je lui donne un peu plus que prévu car il m’a bien aidé ce chauffeur. Il me présente sa femme qui lave du linge sur le trottoir. Elle est jolie, souriante, en sari de couleur vive.
On se donne rdv à 2 h pour aller au temple.
Je traîne dans le quartier, j’achète un sarouel à la mode locale, trop grand, trop long que je porte direct chez le tailleur du coin pour qu’il le raccourcisse. Ce sera prêt à 16 h., . je déjeune d’un mini-meals, plat de plusieurs coupelles de riz avec sauce piquante aux légumes. Je commande un thé.Un vieux monsieur s’installe à ma table ; chacun s’assoit où bon lui semble, les tables ne sont pas individuelles. Il a faim et me regarde manger. Alors je lui paye un plat. Il sourit et avale son plat rapidement en mangeant avec les doigts (moi, j’ai pris ma cuillère, il me faut quelques jours pour me faire aux coutumes locales…). Et il rote bruyamment en secouant sa tête de droite à gauche, de ce balancement typique très utilisé pour dire oui, merci, non, peut être.
Je retourne à l’hôtel, décidée à faire une sieste… impossible, le niveau sonore a monté d’un cran.
Je termine mon livre et je le laisserai à la réception. J’aime bien l’idée que les livres voyagent d’une personne à une autre. D’un pays à l’autre…
Visite du temple ; cette fois, les deux enfants du chauffeur grimpent avec moi ; je leur paye une glace. Je connais ce temple, d’ailleurs il est fermé.
Le chauffeur insiste pour m’emmener dans un magasin d’état, il gagnera un pourcentage, c’est un piège à touristes, je le sais bien mais bon… Je me dis qu’en une journée avec mi, il va gagner ce qu’il gagne en une semaine, voir un mois. Et j’n’aime pas les gens qui radinent en voyage. Tant pis. Chennai me coûte plus cher en une seule journée que ce que je dépenserais en une semaine ailleurs.
J’achète de l’encens bien cher et on retourne dans le quartier de triplicane. Je flâne, je traîne… C’est long d’attendre le soir. Mais je suis fatiguée des embouteillages, de la pollution et j’ai la flemme de repartir sur les routes. Chennai est une trop grande ville pour moi, certainement aussi grande que la Réunion…Elle grouille, elle est bruyante et sale.Surpeuplée.
Alors je réduis mon périmètre au quartier près de l’hôtel avant de prendre la route pour Mysore.
Paradise Ghuest House n’a que le nom en guise de paradis. L’hôtel est vraiment miteux, voir crado mais pas cher. Je ne savais pas trop où aller et j’ai cherché dans de vieux papiers pour retrouver la carte de visite. L’avantage de ce choix, pour dire vrai, je n’en vois pas si ce n’est que je connais un peu le quartier et que je ne risque pas de m’y perdre. J’avais mis mon réveil, oubliant que les bruits des alentours se chargeraient de me réveiller. Je me demande si mes voisins de chambre font un concours de télé à fond dès l’aube ou si c’est juste le volume sonore normal pour l’écoute des films à l’eau de rose indienne.
De bonne heure, j’arpente la rue de Triplicane à la recherche d’un resto pur veg pour mon petit-déjeuner. Je choisis des iddlys, petits gâteaux de riz que l’on trempe dans des sauces très épicées, accompagnés d’une soupe au piment. Bien sûr, je fais sensation dans le « high class pure veg » qui n’a de classe que l’appellation. Le plat est servi avec un café au lait concentré sucré que l’on verse de la tasse à la soucoupe pour qu’il refroidisse plus vite. One le boit dans la soucoupe (une petit bol en fer-blanc…).
Je repasse un moment à l’hôtel pour une douche, enfin, une toilette au seau, la douche ne fonctionne pas.
J’ai mal dormi avec le ventilo en guise d’anti-moustiques. Il n’y a pas de drap, juste une toile à rayures qui recouvre le matelas alors j’ai dormi toute habillée avec mon châle en couverture.
Il fait chaud ce matin à Chennai. La rue est sale et remplie d’habitants qui vivent sous des bâches à l’entrée des bâtiments délabrés, devant les boutiques.
Je me décide pour partir en quête d’un transport pour Mysore train ou bus, je prendrai ce que je trouve.
Je prends un rickshaw le chauffeur s’appelle selouhann. Il est maigre et moustachu. Son bambin vient avec nous et s’installe contre moi. Le gosse est minuscule, il doit avoir 3 ou 4 ans, mais il est tout petit, maigrichon, souriant. Il s’endort rapidement, posant sa tête sur mes genoux. J’ai le temps de compter ses poux pendant le trajet. Un vrai périple, on va d’abord à la gare de trains, mais c’est férié : poonja ou ponga. Les trains sont complets. En route vers la gare routière, je négocie le tarif de la course. C’est loin. On traverse la ville au milieu d’un brouhaha puissant et d’une pollution qui pique le nez.
Pas moyen de trouver un bus direct pour Mysore, c’est les vacances me dit-on, alors je prends un bus pour Bangalore, semi couchette sans AC à siège seul… Pour les gens seuls.
De retour à l’hôtel, je lui donne un peu plus que prévu car il m’a bien aidé ce chauffeur. Il me présente sa femme qui lave du linge sur le trottoir. Elle est jolie, souriante, en sari de couleur vive.
On se donne rdv à 2 h pour aller au temple.
Je traîne dans le quartier, j’achète un sarouel à la mode locale, trop grand, trop long que je porte direct chez le tailleur du coin pour qu’il le raccourcisse. Ce sera prêt à 16 h., . je déjeune d’un mini-meals, plat de plusieurs coupelles de riz avec sauce piquante aux légumes. Je commande un thé.Un vieux monsieur s’installe à ma table ; chacun s’assoit où bon lui semble, les tables ne sont pas individuelles. Il a faim et me regarde manger. Alors je lui paye un plat. Il sourit et avale son plat rapidement en mangeant avec les doigts (moi, j’ai pris ma cuillère, il me faut quelques jours pour me faire aux coutumes locales…). Et il rote bruyamment en secouant sa tête de droite à gauche, de ce balancement typique très utilisé pour dire oui, merci, non, peut être.
Je retourne à l’hôtel, décidée à faire une sieste… impossible, le niveau sonore a monté d’un cran.
Je termine mon livre et je le laisserai à la réception. J’aime bien l’idée que les livres voyagent d’une personne à une autre. D’un pays à l’autre…
Visite du temple ; cette fois, les deux enfants du chauffeur grimpent avec moi ; je leur paye une glace. Je connais ce temple, d’ailleurs il est fermé.
Le chauffeur insiste pour m’emmener dans un magasin d’état, il gagnera un pourcentage, c’est un piège à touristes, je le sais bien mais bon… Je me dis qu’en une journée avec mi, il va gagner ce qu’il gagne en une semaine, voir un mois. Et j’n’aime pas les gens qui radinent en voyage. Tant pis. Chennai me coûte plus cher en une seule journée que ce que je dépenserais en une semaine ailleurs.
J’achète de l’encens bien cher et on retourne dans le quartier de triplicane. Je flâne, je traîne… C’est long d’attendre le soir. Mais je suis fatiguée des embouteillages, de la pollution et j’ai la flemme de repartir sur les routes. Chennai est une trop grande ville pour moi, certainement aussi grande que la Réunion…Elle grouille, elle est bruyante et sale.Surpeuplée.
Alors je réduis mon périmètre au quartier près de l’hôtel avant de prendre la route pour Mysore.
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