samedi 31 août 2013

a la campagne


entre 2 visites a l hopital pour accompagner Papy dans ces derniers jours, la foret est indispensable

samedi 24 août 2013

le palais de tokyo


j ai adore ce lieu, si creatif. quelle belle journee

vendredi 23 août 2013

pakret clando in paris


so much fun to play freely with a friend

dimanche 11 août 2013

insomnie #7


À force de répétitions, les questions s’orientent dans plusieurs directions. Est ce les femmes qui vivent les choses autrement ?Comprendre est la première étape pour admettre ensuite, que les blessures s’ouvrent de manière surprenante, sans prévenir, aussi vives que la flamme passion. Quand le pic passion est en haut, les claques, les coups bas, les portes qui se ferment sont des tsunamis d’autant plus violents qu on se sentait au top. Pour quelques heures passées ensemble, elles se donnent à fond, sans compromission, avec sensualité et douceur, jeu et charme selon les heures, s’accordant intimement a celui qui partage, au present, leurs lits. Que la volupté s’inscrive au fil de jours ou qu’elle soit volée au quotidien, l’intensité est un tout. Un état, un choix. Elles vous ouvrent leurs cuisses en toute bonte, en don d amour que vous prenez pour du sport. Ce qui blesse le cœur des femmes est en dehors de la notion de temps. La lâcheté, la fuite, le manque de fiabilité sont les aiguilles laminant la peau. Le mépris, le silence, les armes fatales porteuses de leurs larmes. Elles se donnent, ils recoivent ou ils se servent et partent sans rien dire, après avoir énoncer, souvent malgre eux, une belle série de mensonges rêves à voix hautes sous la douceur d’un plaisir généreux. Car ils rêvent et prennent peur de leurs propres reves, préférant fuir au lieu de dire : J’ai peur, il m’est impossible d’aller plus loin, je t’ai aimé quelques heures, merci. Soyons tendres et amis. Rions ensemble de ces plaisirs, laissons les devenirs de doux souvenirs. C est quand ils fuient ou quand ils se taisent que les femmes saignent leurs enfances. Elles sont la, cuisses ouvertes a vous attendre. Face au vide, au néant charge de mépris. Elles se sentent salies par la lourdeur nouvelle d’un silence rempli de honte.presque generationnelle, issue des eaux des corps, des sucs, de naturel primaire d’un plaisir ancestral, large, vaste, consentie par celles qui viennent jouir en cascades libres de vos baisers , rendus poisons par l’abandon percu tel une injustice. Le rejet, le mépris, le degout viennent agiter leurs sales pattes devant les yeux brumeux des malheureuses, vierges ou putains, jeunes ou vieilles ; les femmes blessées ont dans leurs corps les souvenirs flamboyants d’un amour périssable. Elles deviennent éternelles, l’ephemere leur glisse entre les doigts, elles retiennent l’amour, celui qu’elles ont vu dans les yeux de l’homme aime, ici ou ailleurs. Ce qui blesse le cœur des femmes est passager. Fragiles ou fortes, elles ont appris l’amour. For ever, pour toujours.

insomnie #6


Au bout de l attente Enfouir en corps, fuir loin Changer de cap, t éviter Tête dans le mur Cœur brise, dents serrées Légère relâche dans le parcours Défaillance tendre ou suave Balbutiements effrayants Ramènent sur le chemin Raisonnable de l’oubli Repli impératif, noir Je me visite Faible lumière fatiguée M’arrêter, ici, maintenant Reprendre mon souffle Au bout de l’attente Il y a l amour Avant , la résistance au vide

mercredi 7 août 2013

insomnie#5 poeme


La présence de ton absence
ou que je sois , tu es là Tu es toi, lui, il, vous Tu es l’homme fuyant L’amour vu dans mes yeux Lors d’une étreinte rapide À moitie glauque Dans ce cas, l’amour fait peur Quoi que je fasse, je te sens Dans les silences parlants d eux-mêmes La présence de ton absence Est constante, fiable, d’attaque La médiocrité criante de ma fragilité Puise si fort dans mon cœur qu il s’épuise à te chasser Envers et contre tout tu es là, que tu t appelles Paul ou jaques Je t aime pour de vrai Va y fuis L’amour fait peur tout entier.

vendredi 2 août 2013

declic insomnie # 4


Le déclic Il y a des choses que l on préfère enfouir Certains jours, elles sortent d’elles-mêmes Perturbant l’itinéraire pressenti. Il suffit d’un signe, d’un geste. Le poids d’un regard sur ma nuque, Un frôlement de mains, une caresse imprévue Mon cœur chavire Un déclic qui illumine les zones sombres Irradie ma peau, électrise mes sens. En effet papillon, il bouscule mes retenues Maintenant je voudrais être nue Avec tes mains sur ma peau, Avec tes yeux dans les miens. J’ai senti ta lumière Dans une danse de Lucy Vibrante en moi, éveillée, Désirante en ouverture Tenue secrète pour l instant Le temps que je m’habitue À cohabiter de nouveau Avec ce désir charnel au creux de mes reins.