samedi 31 juillet 2010

last pictures from india



no more time for nothing, besides work, try to keep little yoga, little life but i am so far, deep into society, work, stress!!!
thanks my friends for the support
i miss creative time but in 10 days, i will be ok

vendredi 30 juillet 2010

2 articles from indian's last days


i am already working as stage manager for a festival, very tirering, so far from yoga, so far from india
Plateforme 25

Les derniers jours ont passé encore plus vite que les autres. La préparation de la représentation de LUCY, à la bougie a mobilisé les amis du mandala center. Ça en valait la peine, l’émotion palpable du public s’est mêlée à la mienne et à l’odeur de la pluie de mousson. Au fil des jours, les liens se tissent, se renforcent. On s’entraide, on s’occupe de celle qui a une blessure musculaire ou de celui qui a mal au ventre. Belle solidarité chaleureuse qui fait du bien au moral quand celui-ci baisse…le cours de « Back bending » et celui matinal de Chidananda ont grignoté le temps de libre. Avec la pluie du soir, je n’avais pas envie de ressortir pour me rendre au cybercafé. Et les coupures de courant font que l’on boit le thé à la bougie chez l’un ou l’autre, avec cette chaude lumière qui adoucit les pensées.
Je devais partir le samedi soir pour Pondichéry, mais je n’avais pas envie d’un dimanche en solitaire, j’ai prolongé d’un jour pour le plaisir d’être là, dans l’instant, avec les amitiés momentanées du voyage. Je ne regrette pas ce choix ni celui de prendre un taxi qui coûte 4 fois le prix du trajet en bus pour me rendre à Bangalore. Je suis chargée comme une bourrique et l’aide du chauffeur a été précieuse pour ne pas me perdre dans cette immense gare routière grande comme le centre ville de st leu. Plus de 47 plateformes. La mienne est le numéro 25. après deux tours complets dans la gare, il s’avère que la plateforme 25 a disparu. Le chauffeur me dit d’attendre devant la 24, il y a deux heures avant que mon bus arrive.Il repart et je croise les doigts que ce soit la bonne, je suis un peu larguée, mais j’ai mes petits ganesh avec moi donc tout ira bien.
J’ai eu bien du mal à quitter Mysore, je rentre le cœur plein de bonheur et je dis merci à la vie et aux amis. Promis, on se reverra, ici ou ailleurs. Merci Daita, Angéla, Georges, Bouton d’or, Didier et Vince ! quel bon temps celui du présent !
Vivre dans une gare

La gare routière de Bangalore est ouverte non-stop. C’est fou le nombre de destinations au départ et la fréquence des arrivées rende cet endroit très bruyant/ ça grouille, ça vibre, ça ronfle, le tout dans une ambiance relativement bon enfant. Certains dorment à même le sol, cuisinent comme s’ils vivaient ici, équipés de bonnets, de couvertures et de réchauds. Des vendeurs ambulants vendent tout ce que l’on peut imaginer et aussi des trucs invraisemblables : sous vêtements, mouchoirs, bonbons, parapluies, thés, piles, pot à eau, encens, tabac, alcool…
Combien sommes-nous à 22H ?
Je sous-estime certainement le chiffre. Mysore que je prenais pour une petite ville de campagne a dépassé le million d’habitants, c’est aussi la deuxième ville la plus propre de l’inde. Bangalore est immense, tentaculaire et technologique. La superficie de la ville est égale à au moins deux fois la Réunion, voir la moitié de la France…
Je ne me lasse pas d’observer et les deux heures étaient comme deux minutes.
La plateforme 25 n’existe plus, un homme crie pudduchéri pudduchéri et je suis la foule de passagers, ça bouscule, je suis chargée, pas si simple de se frayer un chemin… En route vers pondy !

for my english reader's sorry i dont have enough time for translation.. thanks for all followers

mercredi 28 juillet 2010

heart in india


i am back home, one day off before starting working as stage manager for the big music festival sakifo...
today my friends visit me and it was so nice, to see those womens that i love...
i still have india in my heart, and will try to keep it as long as possible

mercredi 21 juillet 2010

present

today i ahve suche a beautifull day, shall i say like everyday ? i am conscient taht i am in an exceptionnal time of life, with around me such nice people.
i meet so nice people here that touch my heart.
todau when i found flowers on my door's room, i cry of hapinness
tonight i will perform lucy, i am so stress but so happy to do it
La conscience du moment d’exception

Est ce le temps pluvieux qui m’amène à faire un point sur ce séjour ou plutôt le fait que je vais jouer Lucy ce soir à 19h ?ou le mélange des deux. Oui, c’est ça. On dirait même que c’est l’alchimie si particulière au lieu qui influence les journées.
Je suis consciente de vivre un moment d’exception, tant physique, qu’environnemental, spirituel et actuel. Du présent ! de l’instant ! de l’unique.
Que ce soit au niveau de la richesse de l’enseignement, transmis par l’échange ou encore au niveau humain, la valeur du temps présent marque d’une empreinte forte s’inscrivant de manière animale en futurs souvenirs.
Il y a une magie, un assemblage humain qui fait que chaque jour, on prévoit le minimum : yogas multiformes, repas, lessive. Et pourtant, chaque jour a sa surprise. Que ce soit une balade en ville, un thé chez l’un des voisins, une cake-party improvisée chez moi, les petites joies sont multiples et contagieuses.
Aujourd’hui, je suis gâtée. J’ai reçu de petits cadeaux, fleurs, huile essentielle de lotus, écharpe, partage d’un repas dans un des beaux hôtels anciens de la ville.
Alors, je dis merci à la vie et je vais danser ma Lucy avec cette belle intensité perçue ici à chaque instant.
Merci mother India !

dimanche 18 juillet 2010

last week


i did enjoy my sunday, very lazy very cool
i had massage and it was nice
Entre les cours

Entre les cours, dont le rythme s’est intensifié avec le cours spécifique « Back bending » (assouplissements spécifiques pour le dos) les intervalles se réduisent.
De petites activités marquent les journées qui défilent rapidement. C’est très routinier, avec la notion d’une routine agréable avec chaque jour sa surprise.
Chacun se croise, pour un thé, une discussion ou un échange pratique. Quand l’un des voisins n’a plus de gaz et qu’il pleut, il va faire chauffer l’eau du thé chez l’autre, on se prête aussi des dvd ou des livres.
J’apprécie ces amitiés au présent, où les affinités viennent spontanément, dans ce contexte hors du temps.
J’ai eu le plaisir de servir de cobaye à Angéla qui enseigne le massage à Daita, le Japonais qui vit au bout de l’allée. Parfois des dîners communs s’improvisent, chacun emmène un truc et on pique nique chez moi, ou chez Daita. Les conversations tournent autour du yoga, de l’enseignement, des courbatures plus ou moins présentes selon les jours.
Une de mes activités principales, en dehors des cours, est de rendre visite aux tailleurs, si inventifs, j’en suis 3. je ne me lasse pas de venir avec un modèle, de choisir un tissu et d’attendre le résultat. J’aime bien la marchande de fruits, le fleuriste, le « laveur et repasseur » du quartier. Ces gens si simples ont une générosité contagieuse et c’est un plaisir d’être leur cliente chaque jour.
Ma chambre est toute simple, il faut remplir le seau d’eau chaude avant de se laver, c’est mieux de faire le peu de vaisselle dans la salle de bains et le ménage est rapide. J’ai dessiné autour de la porte, le soir, je lis, je dessine avec ma lampe frontale. J’écris peu, comme absorbée par l’inde, par la densité de la formation.
Le quotidien est simple, voir spartiate, mais me convient parfaitement.
Est ce ainsi que l’on devient accro de l’inde ? même si les sons de klaxons m’irritent l’oreille, je ressens chaque jour une grande joie à vivre la simplicité du quartier, chaque sourire est un cadeau.

vendredi 16 juillet 2010

so many things to learn



i dont have aminute for resting, so many things to learn, i go far into yoga world and i enjoy it

lundi 12 juillet 2010

golden temple




sunday it was new monn, holidays and no yoga
with the man next door, we went to the tibetan village et visit the golden temple
fabulous
great
Un dimanche de nouvelle lune

La nouvelle lune, il n’y a pas de cours de yoga et quand ça tombe un dimanche, cela donne un air de jour férié puisque certaines boutiques ferment le dimanche, d’autres le jour de nouvelle lune et de pleine lune, d’autres le vendredi. Les festivités sont reliées aux confessions religieuses. Georges, mon voisin de chambre nous a invité à profiter de sa voiture, une vieille jeep avec de la bâche en guise de toit. Le rendez-vous est prévu après le petit-déjeuner, au programme : la visite du village bouddhiste à 60 kilomètres environs à la sortie de la ville.
J’aurais aimé faire une grasse matinée, mais le corps prend ses habitudes… Vers 7 h, me voici sur ma bicyclette pour une virée en ville, avec en tête, l’envie de faire quelques photos. C’est une des meilleures heures, il y a beaucoup moins de monde et les gens du quartier ont depuis longtemps repérer les allées et venues en vélo, tapis au dos, à l’aube. Tout le monde connaît le yoga à Mysore. Zut, mon pneu est à plat. Pas si simple de trouver un réparateur de vélo à cette heure et rouler comme ça, ce n’est pas pratique, de plus, toutes les personnes que je croise me fait signe en montrant la roue arrière. Le vendeur de guirlandes de fleurs m’indique que dans deux arbres plus loin, il y a un ami à lui qui répare les vélos. Comme lui, son stand est quotidien, de 6 h du matin à 22h, sous un arbre au bord de la route, une des artères de cette grande ville. Le papy de l’arbre prendra un bon moment pour mettre une rustine, j’en profite s pour tirer quelques photos de vaches, pour acheter des fruits et faire la causette tant bien que mal avec une vendeuse de mouchoirs.
Il est l’heure de la journée touristique. Départ pour la communauté tibétaine. Les paysages sont verts, champs de mais, de tabacs bordés de cocoteraies. Le trafic est dense, tout est dans le klaxon. Des mimosas, des eucalyptus longent la route entre les villages.les maisons sont très colorées, mauves, vertes fluos, jaunes.Il faut bien deux heures avant d’arriver au village tibétain de byllakuppé annoncé en amont par les drapeaux flottants avec des écritures de mantras. Je connais ce lieu et j’aime le contraste qu’il produit. D’un coup, les visages changent, les écritures sont autres et l’on se sent tout de même en inde.
Nous visitons le « golden temple », construit en 1996, quand le gouvernement indien a fait dons de terres aux tibétains exilés. Plusieurs écoles, monastères entourent les temples dont le principal possède d’immenses statues d’or. Le lieu est touristique, de nombreux indiens viennent visiter ce lieu considéré comme sacré. Nous avons de la chance de tomber sur une heure creuse, en saison creuse, ce qui permet le minimum de recueillement que la salle centrale inspire.des coussins de méditations sont à la disposition du public. Contrairement à l’extérieur et aux alentours, le cœur du temple est très calme. Impressionnant !
Je me suis assise sur un coussin face à la statue centrale, dans le fond de la salle. Puis j’ai changé de place, lors de mon déplacement, un moine est venu vers moi pour me raconter l’histoire du temple, me parler de la méditation. Après son départ, j’ai prié pour Jo.
Les deux autres temples étaient fermés, un tour rapide dans le jardin avant de déjeuner.
Sur le chemin du retour, l’arrêt au village est sympathique, on achète des babioles, autocollants, minis drapeaux, de l’encens, du thé.
L’image du temple reste en mémoire. Le retour semble plus rapide que l’aller et la pause goûter au green hôtel est tout bonnement divine ; comment ne pas fondre devant un gâteau au chocolat dans un décor de rêve… Une grosse pluie termine cette belle journée ;
La coupure d’électricité sera plus longue ce soir car c’est le jour de l’illumination du palace.
J’aime bien ma solitude nocturne à la lampe frontale et à la bougie.
La nouvelle lune se termine avec cette tristesse de la perte d’un ami.Et la joie de vivre encore plus fort ces instants magiques qu’offrent les voyages, ces partages aux présents, improvisés dans l’instant, inimaginables quelques heures auparavant.

dimanche 11 juillet 2010

after new moon





yesterday it was new moon... on saturday one of my closed friend died from heart attack, i am very sad but i did pray for him... life must go on!
let us do yoga
thanks for my followers, i really enjoy your comments
Le temps passe vite

C’est fou comme le temps passe vite, ici. J’ai l’impression que les journées me filent entre les doigts ; depuis jeudi, mon rythme s’est accéléré ; d’un cours à l’autre, d’une petite course à une autre, au final, ça devient intense. Riche, en échanges, en apprentissage et en contraste. Depuis jeudi, je « traduis » la session de pranayama de l’Anglais au Français en pratiquant par la même occasion. Comme me l’a dit BNS, il m’offre le cours pour que Vince puisse bien comprendre la formation. C’est intéressant pour moi de revoir le chemin qui conduit au pranayama final, celui que l’on pratique après avoir suivi le stage. Bien sûr, je ne vais pas manquer une opportunité pareille. Je me dis que ce séjour est placé sous une bonne étoile et j’en profite au maximum. Tout un programme :
- 6 h10 séance d’asanas, série un et deux (chez BNS)
- 10H40 : apprentissage écrit et physique des Mudras (au mandala center) et je confirme, ce n’est pas de la tarte
- 15 h (deux fois par semaine) je donne le cours de « préparation au sol » (mandala center)
- 16H10 : pratique et traduction du pranayama (chez BNS)

Entre, il faut foncer sur son vélo pour aller d’un lieu à un autre, en évitant les vaches.
Je suis retournée aider Fabienne de KARUNAREUNION. Sur le chemin du retour, arrêt chez le tailleur, petits achats en vue de la future représentation de LUCY que je vais jouer à l’alliance Française de Mysore, le 21 juillet. Il faut trouver une base de costume adaptée, jambes nues, ce n’est pas pensable…
Les formations avec BNS sont vraiment enrichissantes. Nous abordons beaucoup la philosophie. Quel plaisir de recevoir de la part d’un maître prêt à transmettre son savoir.
BNS a 84 ans. Il enseigne toute la journée, à de petits groupes ou de manière individuelle. Chez lui, au mandala center, au temple, à l’université, lors de colloques. Il est tout simplement incroyable.
La vie à chaque instant, au présent, avec spiritualité pour accéder un jour, peut être, à l’infini du cosmos.
Alors on croise les doigts et on y croit ! yes !
Vive la vie, au revoir l’ami Josef. Le cosmos t’attend et on se retrouvera là-bas.
J’ai prié pour toi au temple d’or.

vendredi 9 juillet 2010

bike


here i am on my bike
good week end for all

mercredi 7 juillet 2010

mousson




it is mousson, rain is everywhere
gives a lots of surprise in the day
went for shopping in a wonderfull shop, jumping between water on the roads
thanks for my followers, conexion is slow, dont worry i will leave comments on yours blogs soon
La mousson
La mousson est une saison et c’est maintenant ! de la pluie comme des torrents tombant du ciel vient ponctuer nos journées.
Entre les cours, il faut se faufiler entre les averses qui commandent votre emploi du temps.
Après un déjeuner au shivaprasad avec Cornélia ( une suisse allemande qui vite au sri lanka et qui enseigne le yoga), on se décide pour visiter la fameuse boutique rashinkar, une véritable caverne d’ali baba où les tissus chatoyants vous font craquer. Les tapis de yoga en coton sont beaux, en fait tout est beau. La pluie nous surprend et chacun se réfugie où il peut, la boutique se remplit, on discute, on commente le choix des autres pendant que le tailleur prend vos mesures ; la vendeuse est redoutablement efficace et on repart avec bien plus que ce que l’on avait prévu d’acheter. Qu’importe, tout est de qualité.
La pluie fait aussi tendre les corps, d’un coup, les courbatures sont encore plus présentes. Les odeurs ressortent, bonnes ou mauvaises, le nez s’emplit des effluves de la rue. Epices et jasmin de nuits semblent fleurir pour votre nez et je préfère garder ces douces notes florales en souvenir pour oublier les autres odeurs qui chavirent les cœurs.
De bonne humeur, on patauge dans les flaques sur le chemin du retour, faisant de petites détours quand les rues ressemblent à des rivières.

mardi 6 juillet 2010

littles things i see each morning


every morning i cross the same people on my road to the shala, kids going to school, ladies cleaning in front of their house, the man that is selling flowers...
Je les croise le matin

Tous les matins, sur ma bicyclette, je fais le même chemin pour me rendre au yoga et tous les matins, je croise les mêmes personnes au même endroit.
En premier, le « patron » de la propriété, qui cueille roses, jasmins de nuit, fleurs pour faire le « khôl » et décore son jardin, les fenêtres des chambres louées. Un peu plus loin, avant le grand carrefour, il y a des femmes qui arrosent le devant de leurs maisonnettes avant de dessiner à la poudre de craie les rangoolis qui ornent les entrées . Au carrefour, se trouve le vendeur de guirlandes fleuries et odorantes, on se salue, il sait qu’au retour, je vais acheter une guirlande pour ma chambre (souvent j’en achète une pour BNS qui la donne immédiatement à sa femme). À deux pas, la marchande de fruits prépare son étal : mangues, bananes, pommes, grenades…
Après le carrefour, la rue est pleine de vaches, c’est l’heure de la traite. Après le grand cinéma, les stands de thé ouvrent leurs portes, les vendeurs de journaux sont assis, tout comme le vendeur de lait en sachet. Le vendeur de lait en bidon fait du porte-à-porte, avec des seaux, chacun lui achète une, deux voir trois mesures selon ses besoins.
Quelques étudiants en uniforme déjeunent au stand de thé où chez les vendeurs ambulants de « Puri ».
Après ma séance, la rue est plus animée, ça grouille. Les lycéens, collégiens affluent par petits groupes, avec des uniformes bien colorés, les vendeurs de fruit de jacquier s’installent et l’odeur âcre s’alourdit au fil de la journée. Les vendeurs de cocos débâchent leurs cocos, et les boutiques ouvrent progressivement.
J’ai deux ou trois « cantines » à petit déjeuner, avec une préférence pour le Shivaprasad, près du temple blanc ou le dasaprakash, pour son côté kitch, une vraie remontée dans le temps.
J’aime bien m’arrêter chez le vendeur ambulant de tissus ; sur son stand, serviettes acidulées, dhotîs à carreaux, slips à poches… Je lui achète un dhotî ou un torchon, j’en ai une petite collection, mais je ne me lasse pas d’être sa première cliente…J’aime les quincailleries, les tailleurs, les échoppes genre un peu de tout, le réparateur de vélo, la boutique qui sent les épices.
Je connais par cœur ce trajet et chaque jour, il y a une surprise. Chaque jour, il y a les sourires, celui des yeux, celui des cœurs ; magie de l’inde, de l’instant présent.
Sous la pluie, le vent, par tous les temps, ces petites gens sont en place, peu importe leurs conditions de vies, ils sourient…

dimanche 4 juillet 2010

walk before night




every day i take a walk before night, just near my room; i meet some ladies, we dont talk same language but it does not matter
there is lots of cows , they are not yellow at this time of the year , in the street i saw one giving birth

for all my bloger's friends, the connexion is slow, sorry if i dont leave comments on your blog!!! still enjoy to visit them
Les promenades à pied

Si la journée, je me balade en vélo, à la tombée de la nuit, j’aime bien marcher dans le quartier. À cette heure, on dirait que tout le monde s’asseoit devant sa porte pour discuter, profitant de la fraîcheur.
D’une rue à l’autre, l’ambiance peut changer rapidement, selon l’identité religieuse. Je repère vite le quartier musulman, il y a des chèvres, des moutons et des boucheries…
Je salue les dames assises à même le sol ou sur les bancs de pierre qui bordent les maisons si minuscules. C’est très coloré. Entre les peintures murales et les étendages aux saris chatoyants, les couleurs atténuent la pauvreté du quartier.
Au passage, je bois un thé, visite quelques échoppes genre brik à brak.
Même si je ne parle pas le Kanada, j’engage une conversation avec un peu d’anglais, des gestes et des tonnes de sourire. Souvent, les enfants parlent un peu en anglais et traduisent. Les questions sont toujours les mêmes, d’où je viens, est ce que je suis mariée et où est mon mari, combien d’enfants, quel âge, de quel pays… Je papote avec les dames tant bien que mal et chacune apprécient ce moment partagé.
Après le repas de midi, je suis partie à la recherche d’un magasin de musique pour savoir le prix d’une shreeti box ( je ne suis pas certaine de l’orthographe…) Cette boite émet un son répétitif très prenant. Comme je passais devant un barbier, avec les vieux fauteuils pivotant, je me suis fait couper les cheveux. Grand moment ! avec en prime un massage crânien manuel puis avec un appareil électrique. Le tout pour moins de deux euros !
Il est vrai que cela a fait une bonne pub au coiffeur ! une femme chez un barbier, c’est très divertissant !
Ce sont ces petits moments bien souvent anodins qui sont les plaisirs quotidiens ! je ne me lasse pas de Mysore et chaque instant est un vrai bonheur.
Ps : il y a toujours autant de vaches, en ce moment, elles ne sont pas fluos mais vraiment funkies. D’ailleurs, j’ai assisté à la naissance d’un veau, dans la rue…

vendredi 2 juillet 2010

helping others



two days agao, i went with Fabienne from karunareunion project. she is helping familys to bring child to school. people can donate and the money is used to make children's of very poor family to go to school.
i helped her by making the mothers signed a recepit when they get the money.
it was very emotional to see those ladies, they are so poor and had such hard lifes!
it was so tiring that after, at night, when there was no lights only canddles i did dance alone in my bed room
i wrote an article here it is in french
Le hasard des rencontres

Dès le premier jour, j’ai rencontré Fabienne, une très belle femme qui a vécu quelques temps à la réunion ; elle a d’ailleurs créé une association KARUNAREUNION qui aide les enfants dans le but de les scolariser. Nous avions rdv cet après-midi pour que je l’aide à remettre de l’argent à des familles des bidonvilles. Elle m’avait donné un dépliant et un lien vers un blog mais les journées passent si vite que je n’avais pas pris le temps d’explorer le site.
À 13h, Fabienne passe me chercher et nous voici parties en scooter pour un quartier au sud de la ville. Deux jeunes indiens, des étudiants en arts martiaux indiens nous accompagnaient tant pour traduire que pour intervenir s’il y avait un souci. Tout a l’air bien mis en place. Ilagit d’être efficace, sans s’apitoyer, tout en douceur mais de manière ferme. Fabienne m’explique sur le chemin quelles seront nos taches et la globalité de son projet.
Fabienne est attendue dans une école, je vais lui servir de secrétaire, c’est-à-dire remplir le cahier en notant le nom de chaque enfant, ainsi que la situation familiale de celui-ci. Plus de quarante mères ont fait la queue ce jour-là pour recevoir l’aide de 500 roupies ainsi qu’un bon donnant accès a des soins gratuits dans une clinique près de l’école.
C’était émouvant, les étudiants se sont relayés pour traduire les entretiens.
La plupart des familles qui sont venues pour percevoir l’aide ont des revenus très bas. Entre 1000 et 1500 roupies par moi. Actuellement un euro= 55 roupies.
Chaque mère venait avec une photo d’elle et de l’enfant qui sera parrainé par l’association de Fabienne. La maman répond à un questionnaire très simple avant de signer dans le cahier après réception du don.
Les familles sont numérotées sous des codes de type KR35… Pour que les parrains et les marraines puissent suivre leurs dons, pour que Fabienne vérifie que l’enfant va bien à l’école.
Quelle tristesse de voir des femmes si démunies. Comme si la pauvreté ne suffit pas, il faut en plus souffrir d’autres maux. Rouges comme la violence qui sort de ces entretiens rapides. Noirs comme la passivité de ces femmes.
Sur quarante-cinq femmes vues en 4 h, plusieurs étaient veuves à 25 ans, avec deux ou trois enfants à charge. Être veuve est ce qui peut arriver de pire quand les enfants sont petits. Quand ils sont grands, la mère peut espérer qu’un de ses fils l’héberge et prenne soin d’elle.
Il y avait aussi des orphelins de parents suicidés dans l’année. C’est un choc. Ici, les gens se suicident parce qu’ils sont trop pauvres. J’avais bien lu quelques articles à ce sujet mais là, je l’ai vu de mes yeux, j’ai entendu les mots, adoucis pourtant, rendus plus distants par une traduction simultanée. Et il y a les scénarios qui se répètent de type : le père est coolie, il boit et bat la mère qui fait des ménages entre chaque grossesse ,a près avoir bien sûr, pris soin de faire du feu, cuisiner un peu.
Beaucoup viennent du bidon ville. Aucune ne semble avoir choisit son mari.
Fabienne est virulente, à chaque fois qu’il y a plus de trois enfants, elle insiste sur la nécessité d’arrêter d’être enceinte.
Il faut des nerfs solides pour sourire à ces détresses étalées en 5 ou 10 mn. Il faut sourire encore plus fort quand l’enfant a un gros handicap. Il faut savoir parler avec les yeux pour que la maman, assise en face, sur le banc, avec son enfant n’ai pas peur de signer du pouce, pour que la fillette se dise que c’est une chance d’aller en classe.
Deux mamans illettrées sont venues avec les bulletins de note de leurs filles et la fierté a rempli la pièce.
Après cette séance complètement inattendue, si forte, si réelle, Fabienne m’a reconduite au mandala center, nous avons pris un thé et parler de yoga avec Shantala, de danse. On va se revoir dimanche pour parler de son association, reparler des familles. Mais là, il fallait souffler.
Aider des familles à scolariser leurs enfants (surtout les filles) ne sort pas la famille de la misère dans laquelle elle vit, mais cela permet d’envisager un peu d’équitable, au moins, ces enfants seront lire et peut être que certains d’entre eux réussiront à changer leur putain de karma !
J’ai eu une profonde joie à constater que beaucoup venaient pour leur fille.
J’aurais aimé enregistrer ces voix féminines, ces histoires courtes de femmes mariées de force car leurs voix étaient mélodieuses, car leurs visages rendaient le sourire avant de partir avec leurs 500 roupies en poche. Et ce sourire atténuait un peu la cruelle réalité de leurs vies dévoilées brièvement. J’ai noté les revenus, le nombre d’enfants par foyer, parfois l’age ou les détails de type, le père boit, l’enfant est handicapée. J’ai tendu le stylo pour les signatures ou l’encre pour signer du pouce. Et j’ai souri, le plus fort possible pour leur donner aussi autre chose, si peu de chose…
Il faudrait répéter ces actions pour donner à des millions de familles. 45, ce n’est rien… Mais quand vous étiez là pour ces 45 familles, je vous assure, c’est beaucoup.
Alors je dis BRAVO à Fabienne. Et merci ! j’ai beaucoup appris aujourd’hui.
Quel voyage !