mardi 29 octobre 2013

#insomnie 12 # paris


Déterminée Chaque jour j’apprend, à me battre encore mieux Pour me sentir égale, à qui , à quoi ? Être femme parmi les loups Les requins de mon île Aiguisent ma volonté À résister pour avancer D’une femme a l’autre D’une île au monde Je veux marcher libre Envers et contre tous Les viols, les abus. Que ces injustes me donnent la seconde la force tranquille D’imposer ma présence Sensuelle, rebelle, féminine Déterminée à réaliser Mon égalité

lundi 21 octobre 2013

lonely solitaire


chaque annee, je panique au moment ou il faut rediger le projet, se projeter dans un avenir si incertain me rend totalement melancolique, crise aigue solitaire ou je doute de tout, surtout de moi... vivement des jours meilleurs

vendredi 18 octobre 2013

texte de travail


j ai ecrit ce text pour le travail, a joindre a un dossier complet mais j ai eu envie de le partager Les états de corps Ce que j’aime dans la danse, c’est cette perception aigue des états de corps, une fréquence en basse résolution, une onde continue, fragmentée des vibrations variables, s’adaptant aux émotions. J’aime cette recherche active, autour des variantes quotidiennes du corps face à un mouvement répète inlassablement pourtant chaque jour unique. Je vis les états de corps comme un processus unique, intense, quotidien. Dans ce type de travail, il faut faire face aux failles, êtres attentifs aux signaux, ouvrir ses antennes pour augmenter la perception. Pour moi, la danse est liée a l’amour. À la femme. À l’essence féminine primaire que je voudrais libre. La liaison entre Lucy et F em’ilite vient du corps, de cette écoute privilégiée, sensorielle, sensuelle, rigoureuse. C est un voyage dans la rigueur et dans l’amour, le mystique et la féminité qui se développe dans chacune de pieces. Ce que mon corps a du mal à dire, je le dis avec les mots, ces poèmes qui plaisent aux femmes et qui font peur aux hommes sont les paroles chuchotées par les femmes du monde que j’ai croisé, ecoute, aime. Ce sont leurs mots d’amour, les cris de chair, leurs sueurs de vies qui les rassemblent quand les mots deviennent insignifiants face aux corps vibrants de nos danses insulaires, femmes uniques dans leurs îles vierges, leurs jardins secrets, leurs désirs enfouis.

dimanche 13 octobre 2013

#insomnie 12 # dimanche soir


Un poids lourd sur un nuage Il y a des soirs ou l’on se sent comme un poids lourd sur un nuage Une situation sans precedent, flottante autour des corps Une rumeur presque physique mordille nos sens Comment eloigner les ombres, chasser le doute Rayonner de sa propre energie ? Decortiquer, analyser, ecouter, sentir et recommencer Ou laisser glisser tendrement sans se retouner il serait si simple de se bercer de la routine au lieu de s'egarer sur le sentier de l'amour on se perd, sollicitant le frolement intense de nos ames curieuses, passionnees pretes a s'enivrer pour s'unir en vol le temps d'une escale a l'oasis pour rafraichir nos baisers fievreux il est preferable de taire sa passion de revenir vers la raison au moment precis ou l'on sent l'affolement surprenant du chant amoureux. il y a des jours ou l'on est plus leger que le nuage c'est ephemere, passager, un court instant reciproque d'un picotement partage qu'on voudrait eternel alors qu il est insignifiant un battement interne tenu secret

jeudi 10 octobre 2013

#insomnie 11 # creative


En traversant la solitude Les soirs sombres, je m’égare dans des latitudes déconseillees. Je viens chercher dans le noir Une inspiration teintée du sang des femmes En traversant la solitude, je te reconnais Immobile et droite, fière malgré la peine Femme infidèle au cœur gémissant Plurielles des amours interdits Femmes sauvages aux peaux en émoi En traversant la solitude, je te sens en moi Prêtes à aimer encore, Femmes vierges des coups pris aux corps Femmes aimantes, amantes pour toujours.

mardi 8 octobre 2013

#insomnie 10


L’incohérence des mots Souvent, je me laisse surprendre par la rapidité de l écriture, celle qui surgit en moi de manière spontanée. Dans le monde actuel, est-il encore viable d’être spontanée ? L’incohérence des mots, quand ils cherchent à exprimer un état, est subjective. Dans cette sphère magique de l’amour, est-il juste d’être entier, de dire, de décrire ce que chacun tait ? Poèmes, idées cheminent. En lame de fond, il y a ce désir presque incontrôlé d’exprimer dehors ce qui se passe dedans. Je reste perplexe devant ces vagues lyriques à mes yeux, j’ai de la difficulté à les maîtriser. Les mots défilent sous mes doigts, légers ou lourds.il Faudrait les déposer sur un nuage, ils voyageraient fiers de filer ou de se diluer en fine pluie imperceptible. Être orageux, presque grincheux ou de s’étirer en tendresse, en caresse subtile pour les esprits libres de les recevoir. L incohérence de mes maux les rendent opaques quand ils sont lus sauvagement. Il faut ouvrir son cœur à l amour en lisant délicatement l’infinité de mots pour dire :je t’aime.

dimanche 6 octobre 2013

#insomnie # 9


Perturbations émotionnelles Chaque jour, au coin d’une phrase Je vois les failles Marques du temps Imperceptibles dans l’instant Présentes en lame de fond Les rides sillonnent ma peau Cœur lézarde, Palpitant d’adolescence Mon corps réagit fermement Aux perturbations émotionnelles Moins réelles qu imaginaires Se sont elles encore Qu il faut canaliser En toute clairvoyance En préservant le nu fragile Presque touchant D’une sensualité explosant en vol Quand un battement de cils Traverse sa zone sensible. Commotions sensorielles, Électrochocs du désir assume dans l’acte Volontairement s’éloigner pour résister À toute tentation ramenant l’amour au corps. Corps en corps à éviter même en rêve Savourer la trêve Reine d’Une solitude protectrice Repoussant chaque battement De peaux ou de cœurs, Continuer résolument à chercher l’amour pur En respirations guidées L’abstrait le mystique Viendront caresser mes peurs Déposant sur un nuage, que le vent emportera, Ces perturbations émotionnelles Qui agitent encore ma vie. photo pakret a tana

jeudi 3 octobre 2013

ile


nous avons repris la route des hauts de l'ile avec le travail de proximite avec les grammounes ( 3 eme age ). ile, feminin, des mots avec lequel je souhaite jouer, plutot je cherche autour de la fem'ilite. en repli, introspection

mardi 1 octobre 2013

#insomnie#8


Fem’ilite Fem’intimite Fait milite Fem’ine ile tait Femi nie le passe Feminine au present Fem’illicitee douce Fem’ini cris de plaisir.