poeme de combat

Les violeurs d âmes J ai appris toute petite À me méfier des mains Baladeuses, Griffant mon enfance Comme une mise sur l’avenir Me transformant en proie Facile et détectable Pour le chasseur de naïveté prêt à abuser sans répit D’un corps en construction. Il m a fallu plus de temps Pour identifier le premier Violeur d’âmes Il etait courant d’air Invisible mais enveloppant. À me battre contre le vent : perdue, battue, blessée mise à terre, chaînes aux pieds. Je remonte la pente sans honte Apprenant à me soigner Grâce a cette lueur Qui brille en moi J apprends l’invincibilité Face au vent L immobilité est une force Face au viol mental L’indifférence empêche la prise Renvoyant cette violence Au-delà des incompréhensions Et des silences effrayes Je connais tes codes, tes blessures Il y a une faille dans ton filet Par laquelle s’échappe La détresse de tes actes Avec le temps, je saurai me pardonner D’avoir plié sous ton regard D’avoir pleure à ton jeu pervers pure manipulation. J a appris à t éviter Même de loin je reconnais L odeur du tyran Identique a celle de la peur.

pakret in tulear

j adore ce projet, j aime ce pays, j aime gaby qui a si bien joue pakret merci de tout coeur

combats intimes

Combats intimes À certaines heures du jour Il se passe en moi Une division cellulaire Ou je me surprends à écouter Ma peau me parler de ta bouche Je résiste, combattant mentalement Usant de mantras Pour chasser le désir De te crier pore à pore Mon envie de tes doigts En Délicate promenade Remontant ma colonne Provoquant un séisme niveau 5 ou 6 Sur l échelle volontairement retenue De mon plaisir Je voudrais m’ouvrir lentement Avec la douceur juvénile D’un cœur rénove Purifie par le jeune Attendrit par les sons Méditatifs et bienfaisants D’un arrêt sur image. Relâcher la bride L’instant d’un frisson Unique et tranchant Touchant au vif ma fragilité Comme pour tester Ma vigilance Oui, j ai cette faiblesse Charnelle de te desirer encore

poeme du dimanche, mada

Te sentir là Un jour, j ai perdu les mots Ceux qui devenaient charnels Quand je pensais à toi Je les ai volontairement égares Pour revenir vers une paix Des sens, des songes, J aurai aimé te sentir là Quand la nuit je pensais à toi J ai croisé la misère Dans les yeux des filles Ou dans les rues J ai eu mal au cœur Au fil des jours Dans la turpide d’un voyage J aurai aimé te sentir là Quand je me sentais seule. J’ai remplacé ce vide Que tu laissais derrière toi, Telle une odeur flottante Se dilatant dans l air, Puisant dans une douceur interne En pratique et dans ma danse J ai rompu ce lien Invisible de la souffrance Depuis je suis heureuse De te sentir là, Ou que tu sois, sans moi.

breves de tournee # 2

Ca balance à Tuléar C’est un dimanche où la chaleur ecrase les ombres au sol, ou je traîne à chercher le repos, après la représentation d’hier et la virée nocturne d’après spectacle en compagnie de la famille de Gaby et de notre chauffeur, Rina. Il est devenu notre assistant régie, transportant la sono des alliances ou personne n a de véhicule… Tout se monte à la dernière minute, les participants aux ateliers ont du retard, le spectacle commence avec du retard, mais cette nonchalance douce enlève le stress. Il n’y a ni douche ni toilettes à notre disposition, on s’organise au mieux : pipis dans le jardin,trajets en lambas, couvertes d’argile, le plus rapidement possible,gagner l hôtel et se doucher, se préparer pour MOI que j interprète ; puisqu il s agit en fait de l’entracte ou le public nous attend en regardant des vidéos de danse. Difficile de faire tout ceci en moins de trente minutes mais au bout de la troisième date, nous voici ultra-rapides, au point. J’ai aimé danse le duo de Lucy, très concentre sur Gaby et moi, vu que le public était éloigné, en configuration classique de théâtre, avec 4 lampes a notre disposition (nous avions signe une convention pour obtenir 4 gélatines rouge). J’ai savouré le solo MOI, devenant minimaliste, prenant mon temps avec serenite pour danser cette œuvre de Gaby. Je traîne en buvant du thé, toute une histoire a chaque fois pour faire remplir ma thermos d eau chaude… qu il est bon de lire au son d’une balance interminable, véritable animation en soi, regroupant déjà un public nombreux. Ce soir, le concert de Tense Mena va endiabler le jardin, en dessous de l’hôtel, il suffira d’être au balcon pour profiter du show. Espérons que le son sera meilleur que celui des tests, pourtant nombreux de l après-midi. Merci Gaby pour ces beaux moments de tournee, we keep on going…

tournee lucy et moi etape ambositra

La pluie, la nuit Ce soir, il pleut a torrent a Ambositra. La pluie resonne sur le toit, flaque les routes cabossees, refroidit considerablement l’atmosphere.nous avons eu une journee tres active, partir en tourrnee sans techniciens, deux filles sur la route, avec un chauffeur, ambiance road movie. on est un peu crevees par la longueur des trajets, par les spectacles et l'auto-gestion mais le plaisir est present, dans nos danses, dans nos corps. ce soir, a ecouter la pluie chacune dans nos chambres, gaby et moi, on se prepare pour le sud. Merci Ambositra pour cet accueil chaleureux et temeraire, quel plaisir pour nous de partager notre travail, au coeur de madagascar, malgre le manque de moyens techniques, c'etait fort de jouer a la commune urbainne, devant ce public etonne, surpris et captive par nos danses engagees.

poeme reactif

Room service Ce soir C est de toi Que j aimerai recevoir Le baume magique Anti violence Le tendre baiser réparateur Qui saura faire fuir Les nuisances Internes venant de l’externe De l’agression Sensible, épidermique Ce soir Dans ma chambre d’hôtel Room service active J’aurai aimé me blottir Contre toi À frotter mes oreilles blessées À soigner ma peur Du vol a la sauvette D’anneaux d’or symboliques, Doux souvenir de voyages.

un dimanche de travers

ma journee avait bien commence, avec le buffet de l'hotle, un peu trop luxueux d ailleurs pour moi. je prend le taxi pour me rendre en ville, pres de la belle gare d antananarivo. hier, en donnant le cours de yoga, j ai rencontre la patronne de cette boutique , situee a l interieur de la gare. j aime ses coupons de tissus en conton, doux comme du t shirt, j en ai achete un l'an dernier, je le trimbale depuis a chaque voyage. ce matin, j ai craque pour un coupon rose en coton tres leger avec des transparences. et une ceinture en tissu a motifs noirs. en sortant de la gare, je pars a pied, au bout de quelques metres, pres de l'institut francais, je sens deux mains qui tapent mes oreilles, j ai crie et c est ce cri qui a fait fuir les voleurs. ils etaient 3, prets a prendre mon sac, apres m'avoir arracher mes boucles d'oreilles. je les aimais beaucoup. le choc a ete tres violent, j ai eu peur. j avais du mal a marcher ensuite, a reprendre ma respiration, tout vacillait. la perte de securite, la peur sont si rapide, fulgurants. il m a fallu une etape avec de la glace sur le oreilles, un grand verre d eau, dans un bar de la ville que je connais pour arreter les sanglots. j ai eu peur de marcher seule. fort heureusement, le cours a ete annule et apres un moment avec mon amie malgache, celle que je connais depuis si longtemps, j ai rejoint mon hotel. et j ai fait ce qui me permettait de souffler. c est a dire rien. tv et room service. demain, ca ira mieux, petit a petit, je reprend mon souffle. ce n est rien la disparition des boucles, ce qui est penibe, c est la peur que cela declenche ci joint une photo vue de la chambre

tournee de lucy et moi

on teh road again, let us go ou tour with the lUCY work and with MOI, the piece of gaby... after diego, we take the road for south madagascar, i love this country, even if i have a running stomach...

after the festival, i need to rest, but...

after one week of festival, working very very hard, smoking a lot , walking a lot in the big park area, i need to rest but i am happy, even if i am very very tired a few pictures from may only clandestine pakret, this year i was working as stage manager

repos avant le festival

entre deux cours, entre deux etats... je sais que je vais basculer dans le monde festivalier des lundi, loin du yoga, loin de ce qui me plait mais dans une energie grouillante et parfois drole... ce week end je profite de ma maison, j en profite aussi pour lire.ou cuisiner lazy lazy as much as i can