apres une folle course ou le mois de juillet semble avoir ete si court que la retombee, post-festival est lente. encore emue par ces emotions contradictoires cette folie passagere, les passions du lateau, de la scene, de la rue, j'ai vecu un quotidien riche , varie, different chaque jour, en pleine cohesion avec l'artistique confronte chaque jour au regard d'un public selectif, hyper sollicite. j'ai aime cela, vraiment. au dela des la fatigue, des douleurs, des tensions, je retiens l'emerveillement quotidien de faire mon travail d;artiste avec une intensite hors norme, je me suis surpassee, comme une heroine, j;a vecu mon marathon et je suis lasse. les trois jours de transition a la peniche sont les bienvenus, pour le moment, j'ai besoin de repli avant d'affronter la route, les bilans, les tracas de tresorerie. je veux, pour l'instant garder le positif de cette belle aventure humaine, hors norme.
j'ai kiffe avignon.j'en suis encore bouleversee.