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samedi 20 octobre 2012


La frontière Je n’ai pas le souvenir, depuis l’enfance, d’avoir passe une frontière à pied., on le fait en voiture, , parfois en bateau, ou en train, le plus souvent : en avion. De manière imperceptible. Une file d’attente, assez rapide, dans un aéroport, accompagnée d’une fiche à remplir, voire deux, c’est un acte banal, une simple formalité pour nous, possédant un passeport européen.a pied, ca se complique Apres quelques heures de voiture, sur une route toute droite, plate, sans virages ou presque, l’arrivée à Poi pet prend une autre tournure, ça grouille. Poussière, chaleur, odeurs de poubelles, trafic, tout redevient ville. Le rythme change, s’accélère, il faut un porteur à bagages agrée. la tenue des gens qui travaillent surprend au départ, mais s’explique rapidement, cette chaleur écrasante, mêlée a la crasse et a la pollution nécessite que l’on soit couverts, avec masques sur le visage, chapeaux couvrants, gants, chemises à manches longues. Le pyjama à fleurs et le couvre chef à carreaux sont très prisées par ces femmes qui travaillent non-stop sous le soleil. Un homme au chapeau de paille nous indique le chemin en prenant soin de nous coller une étiquette, genre gommettes, pour nous reconnaître après le passage. On se demande bien pourquoi, avant le passage… Il y a une queue incroyable devant les portes des guichets de douane, ça se bouscule, certains passent rapidement (corruption ? passe-droits ?), d autres se font refouler et le plus grand nombre attend comme nous que la file avance. On voit tout, le trafic routier, les frontaliers qui passent tranquilles, ceux qui travaillent, les receleurs, les militaires, les vendeurs de tout et de rien, chaque détail apparaît comme une distraction dans cette longue attente. D’un coup, on rentre dans un bâtiment climatise genre frigo, rempli de monde encore, à nouveau bousculade devant les guichets, il faut prendre le bon sinon retour a la case départ. Un coup de tampon et hop, on va récupérer ses bagages qui ont passe la frontière avec le porteur, un petit contrôle de routine, il faut marcher encore, sous ce soleil brûlant, en file, avant d’arriver sur un parking, celui qui nous a mis la gommette nous guide, organise le transport suivant, on paye et nous voici en thailande .C est fou, brutalement , fini les maisons sur pilotis , en bord de rizières et des milliers de lotus aux pieds dans la boue fini les ordures à perte de vue dans les champs, fini les charrettes à bœufs et bonjour la civilisation, la richesse, la modernité. Bye bye Cambodia, je n ai pas eu assez de temps pour te découvrir, tant mieux, c’est un bon prétexte pour revenir, avec plus de temps. En quelques jours, j’en ai vu des belles choses dans ce pays si… Particulier, heurte par l’histoire.

mercredi 17 octobre 2012

deuil national


Deuil national Depuis notre arrivée au Cambodge, le pays est secoué par le décès du père de la patrie, un demi-dieu, le roi Norodom Sihanouk. Tout semble paralyse par cette triste nouvelle, il m’est bien difficile de me faire une idée juste, la première impression est affectée par ce décès qui ralentit considérablement l’activité de la capitale. Que j aimerai rester plus longtemps pour Découvrir mieux ce pays auquel j ai rêvé bien souvent. Malgré tout, j ai été séduite par les marches, très vivants, colores, les visages à la fois grave et souriants de la population, les monuments magnifiques et le Mékong, mythique, avec sa balade très prisee par tous, que ce soit touristes multi poches ou locaux. En revenant du Russian Market, vers midi, la ville s’est transformée, envahie par une foule vêtue de noir et blanc avec une rosette aux mêmes teintes sur chaque passant, tout âge confondu. Tout le monde se presse le long des artères principales pour voir passer la dépouille du roi défunt, venant de l aéroport pour être conduit au palais. Le corps du défunt sera exposé 3 mois pour que chacun puisse le saluer une dernière fois, avant de grandioses funérailles. Ceux qui ne peuvent assister au passage du cortège, sous-haute surveillance, se pressent devant les postes de tele qui transmettent en direct les images. Entrecoupées de documentaires à la gloire de ce dieu vivant adule par la population. C est très émouvant de voir un peuple venere cet homme.des milliers de fleurs de lotus lui sont offertes a chaque coin de rue, dans les vitrines, les portraits fleuris de jaune et de blanc sont places au centre, entre meubles ou mannequins, vélos ou pièces de moteurs. L’icône du roi est omniprésente. Ce soir, à la tombée du jour, il y a déjà la queue devant le palais et cela va durer 3 mois. Je reviendrai, je l espère, visiter ce magnifique pays en des temps plus calmes.