Le déclic
Il y a des choses que l on préfère enfouir
Certains jours, elles sortent d’elles-mêmes
Perturbant l’itinéraire pressenti.
Il suffit d’un signe, d’un geste.
Le poids d’un regard sur ma nuque,
Un frôlement de mains, une caresse imprévue
Mon cœur chavire
Un déclic qui illumine les zones sombres
Irradie ma peau, électrise mes sens.
En effet papillon, il bouscule mes retenues
Maintenant je voudrais être nue
Avec tes mains sur ma peau,
Avec tes yeux dans les miens.
J’ai senti ta lumière
Dans une danse de Lucy
Vibrante en moi, éveillée,
Désirante en ouverture
Tenue secrète pour l instant
Le temps que je m’habitue
À cohabiter de nouveau
Avec ce désir charnel au creux de mes reins.
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