vendredi 25 novembre 2011

ecrire


j ai ecrit deux poemes, je dirais reactifs.je ne suis pas sure que la qualite.je les ai ecrit comme une reponse de participation a la journee contre les violences faites aux femmes, m'inspirant d'un passe proche, presque lointain.
a faire ce travail, sur les cicatrices, sur le soin de soi pour apprendre a s'aimer, je sais que je pourrai etre lumineuse.la vigilance sera mon arme pour ecarter les vampires,l'amour sera ma motivation pour attirer les anges.j'apprend la confiance.
j'ai cette chance du voyageur, celle de croiser des anges sur ma route.
merci a l'ange qui me lit si tendrement, sans jugement.
il m'aide a faire fuir les vampires.



Le voleur de lumières

Il s’approche la nuit, brouillant les pistes
Dans le sombre, on croit à la lueur
Silencieux, il déploie ses cartes
À sa guise, jouant du temps

Elle le voit venir étonnée
Conquise, à sa merci
Mémoires de peaux
Réflexes sordides
D’une vie à échapper
Plus ou moins bien
Aux mains menteuses

Il s’amuse de sa peur,
Bon choix, une rebelle à cœur fragile
À la peau électrisée de lumière
Plus près, il se sert
épuise à se gorger de son fluide

Elle a faibli
À mesurer le vide
À compter les manques, assez pour se dire
Essayes encore, elle voulait le croire
Qu’il y a sur le chemin
Un valeureux guerrier
Illuminant ses yeux

Il s’inspire, joue avec le temps
À saccager les mots offerts
Lâcheté en armes
Mensonge en lame de fond
Nourri au lait de riche
Il œuvre en traitre,


Elle l’inscrit, a même la peau
,Plus de voleurs
Du fond, elle revient
Il suffisait de pousser
Sur le bout des pieds
Écarter d’un geste de la main
Permettre à la lumière d’exister, ailleurs.

Elle est blessée, brûlée d’enfance
Le dire est l’évidence
Lenteur d’amour en chanson douce
Cicatrisant les plaies, les maux
Ne peuvent se dire qu a l’élu
Qui la regarde dans les yeux
Pour ne rien lui dérober, tout preserver.

Doucement, elle apprend à s’aimer
Victoire d’une bataille
Elle dénoue les liens
Qui la fixaient au passe
Prête à agir, sans vaciller, frémir
Pour s’entretenir avec l’amour

Plus de violeurs.

L’usurpateur

Il s’active rapidement
Quand il sent une proie
Digne d’être pillée, collectionnée
Récoltant énergie et pouvoir
Drogues nourrissant sa vitalité

Il la guette, la traque
L’attaque après réflexion
Maîtrisant bien l’affaire
Séduisant au passage
Sa victime éprise

Il la touche doucement
Pour qu elle se détende
La caresse gracieusement
Cachant son vice
Elle cède, envoûtée.

Il voyage à travers elle
Brusquant ce qu il faut
Pour qu’elle perde le fil
Résistant a ses appels
Il est cruel, elle rugit.

Il lui vole sa lumière
Avant de la laisser choir
Se retourne de temps en temps
La regardant souffrir
Disloquee par sa tricherie

Il change de cible, après l’avoir brisee
De n’avoir pas su l’aimer
Elle avale ses cris
Une dernière fois
Se relève, regard droit
ecartant l’usurpateur d’une danse féroce
Elle a appris, petite, à survivre aux voleurs

4 commentaires:

magiceye a dit…

brilliant picture!!

C'iLya a dit…

Merci ! Tu as raison de dire et de partager, les prédateurs sont partout...De tous temps, les loups ont aimé se travestir en agneaux, pour approcher leur proie et aussi peut-être pour assumer leur image dans le miroir. Mais cela ne nous appartient pas !
Je me suis ouvert un espace...Viens me voir si tu veux :)
Je t'embrasse

Laure K. a dit…

Saigner de sa plume les fruits de ses transports noirs ou lumineux, ça vaut toutes les thérapies.

Unknown a dit…

merci de vos comments sur ces poemes noirs