vendredi 16 décembre 2011

poeme du soir, comme ca vient


Fuir

De quoi as-tu peur
Face a mes mots
Au point de ne plus
Pouvoir me parler
Me regarder
Il te faut me haïr
Face a mon cœur
Brise, incise
Ouvert au flux
Bon et mauvais
De l’amour
Avorte.
Tu peux mentir
Évitant mon regard
Ma peau tatouée
Gravée des blessures
Laissée par les mains
Les tiennes
Je les aimais
Mais tu as préféré
Fuir.

j ai ecrit cela d'un trait sans relecture, laissant fondre les mots en souvenirs...je ne sais pas ourquoi ces poemes sortent de mon coeur, je m'habitue au fait qu'ils soient la.ils font partie de moi,comme la danse.
tant pis pour ceux qui ont peur des artistes
those poetry, i have to get used to it, they are part of me, like dancing.so if they are scary, it is ok, they are still part of me

photo: les petits secrets du jardin

4 commentaires:

L'impulsive montréalaise a dit…

Il y a des émotions qui restent longtemps en nous pour qu'on puisse y puiser. Même si elles ne sont plus aussi fraîches, même si on ne les ressent plus vraiment, on y repense et on est capable de créer. Comme tu dis, ça fait partie de nous.

Michèle a dit…

Je te trouve chanceuse que tes idées sortent si bien en mots!

Très joli!

Celeste Bergin a dit…

what a fantastic image!

magiceye a dit…

beautiful....