samedi 28 décembre 2013

le dernier dimanche de l'annee


c est le dernier dimanche de l'annee, j'ai simplement envie de sentir glisser la journee, en une belle melancolie positive, pleines de lenteur. j'ai fait un tour en velo, bu un tchai, pris mon petit dej au ramya, ma cantine, astiquer mon apart indien, fait du collage. j'ecris avec une legerete,presque frivole, je vole d'une activite a l'autre dans un desordre lent. je me laisse deriver au gre exact de mes humeurs immediates. du pur instant present.avec une determination positive. comment occupez vous votre dernier dimanche de l'annee ?

dimanche 22 décembre 2013

installation# 4 india


L’installation Ce que j’aime ici, c’est cette autre notion de temps que l’inde impose a ses visiteurs, pour peu qu’ils choisissent de vivre a l’heure indienne, en dehors des grands hôtels ou le rythme est standard, presque identique a celui du monde occidental. Il faut de la patience pour enfin se sentir installée dans sa maison indienne. Au bout d’une semaine, j’ai changé de maison, préférant un appartement sans colocation. J’ai mis également une semaine pour récupérer la malle que je laisse a Mysore chaque année, avec le nécessaire de base : draps, serviettes, linge, papiers, ustensiles de cuisine, couverture, affiches, autocollants, seaux, ganesh en plâtre, nattes, … Et me voici dans un bel espace, bien vide, au 2 eme étage d’une vielle maison délabrée, portant en devanture l’enseigne d’un hôpital.J’avais visite l an dernier un autre appart au fond de cette cour, dans l autre maison qui est derrière la mienne. En une heure, j’ai vidé mon ancienne chambre, pris possession de ma nouvelle demeure, réceptionner la malle et le matelas. J a tout mis dans la grande pièce, sauf le lit, que j’ai installé dans la chambre du fond, celle qui a deux belles fenêtres avec moustiquaires – déchirées , trouées et poussiéreuses- et j’ai pris plusieurs jours pour repeindre la cuisine, nettoyer au maximum, faire deux ou trois collages, repartir les 2 chaises et les 2 tables dans les 4 pièces + cuisine et sdb. Bon, la sdb est rudimentaire, le chauffe eau douteux, il est bien plus simple de faire chauffer une casserole à la cuisinière que de tenter de remplir son seau avec le robinet. J’entends bien le muezzin, les sons de la rue, les voisins et leurs TV, les cris des marchands ambulants, j’ai une belle vue sur des toits, un balcon faisant face a une très belle maison en bois, moderne, luxueuse. Je suis à deux pas de tout. Je peux déposer moi même mes ordures ménagères en face de la station de police, nourrir des vaches avec les épluchures de légumes, lire le soir a la lampe frontale ou éclairer mon salon a la lampe solaire achetée à la poste lors des coupures électriques qui ont lieu en général le soir. Je suis tout près de mon tea stand favori, que je visite au quotidien, avec pied ou en vélo, selon l’humeur. Bref, je suis bien installée.

vendredi 20 décembre 2013

very arty in mysore #4


very arty, looking all around painting, collages, drawing, walks, pictures.

lundi 16 décembre 2013

king of mysore #voyage # 3


King of Mysore Le moment où je mets les pieds en inde, il se passe souvent des choses inattendues. La sphère indienne englobe subitement le visiteur, happe en une seconde par la masse grouillante de la ville indienne. Dès l’aéroport, on bascule dans une autre dimension ou le temps a le don de se modifier, alternant entre rapidité fulgurante et lenteur installée. Ca se bouscule aux portes pour un ralentissement conséquent à l immigration, enfin, dehors. Il y a foule en cette heure matinale, pancartes avec une floppee de noms du monde entier, criées d’appels pour les taxis, je cherche des yeux le visage connu du chauffeur, tout en continuant à marcher rapidement. Je ne le vois pas dans la foule, j ;avance vers mon premier tchai, je reviens sur mes pas pour chercher le chauffeur, ah le voici. Apres les salutations, on se dirige vers la voiture, il fait encore nuit. La traversée de Bangalore est une longue partie du trajet. Je m’endors un moment. Le chauffeur me réveille pour un tchai, à l’endroit habituel. Il fait frais le soleil se lève palement. Chacun porte lainages ou oreillettes, bonnets. Dernière étape pour Mysore. Je suis logée chez Prahba, la maison près de la poste de laxmipuram, un vieux quartier de la ville. J’ai la petite chambre près de la cuisine. Apres un nettoyage, et autres ablutions, je pars à la recherche de mon vélo, en passant avant par mon tea stand favori. Je vais au mandala yoga shala. Les salutations sont très amicales. Mais, hélas, il n y a pas la clef de mon vélo. Elle sera la tout à l heure. Tout comme Shantala. Tout comme ma malle avec tout le kit nécessaire quand on loue une chambre au lieu d’aller a l hôtel... je repars pour me reposer un peu. Je croise ma première vache, un tas de monde en rejoignant ma chambre. Après la sieste, direction Big Bazard pour avoir la base vitale, voir ramener un pantalon bouffant a fleur.De retour au shala, pour récupérer la clef du vélo, le vélo, tout le monde est regroupé devant la petite TV de la cuisine. Le Roi de Mysore est mort d’une crise cardiaque. Tout absolument tout de la cérémonie funéraire du maharaja sera filmé et retransmis en direct sur les TV locales et régionales. Kumar nous informe que tout sera ferme demain en ville en signe de deuil, que les gens vont defiler pendant sa crémation. D’ailleurs les boutiques commencent à baisser leurs stores métalliques. Le lendemain, la ville est silencieuse, peu de circulations, tout ou presque est ferme. Seuls quelques tea stand vendent du thé devant leurs propres boutiques. Quand je repasse dans l’après midi au shala, la petite équipe et deux ou 3 anciens élèves sont plantes devant la TV à suivre les funérailles fastueuses en direct à la TV. La crémation sera retransmise en direct pendant au minimum 4 h, suivie par des millions de personnes. Le sur lendemain, la ville est envahie de posters de toutes tailles du maharaja, avec la date de sa mort. Chacun achète cette image selon ses moyens, du petit autocollant à la bâche murale… THE KING OF MYSORE. La ville est normale, grouillante, sonore, comme toujours.

vendredi 13 décembre 2013

maurice # 2 voyage


Le pique-nique mauricien ¬pre quelques jours de travail à Maurice, ou j’ai présente Lucy en répondant à l invitation de jean renat, le dimanche apparaît être festif. Toute l’équipe mauricienne, la famille, l’entouraz pintade, est réunie pour une excursion dominicale. Vers h, la maison se met en mouvement, je suis impressionnée par la quantité de poulets, de bières, vins et whisky qui sont charges dans la bonne humeur, au fond du bus, puis tout au long de l’allée centrale. Ça papote en créole mauricien, chantant avec des pointes aigues ponctuées de rires. La chaleur est aussi au rendez-vous. Une fois le bus loue pour l’occasion, charge de victuailles et de convives, c est parti pour l’aventure. Dès le premier virage, ope un arrêt. J a pris l’habitude de ce que j’appelle des faux départs lors de ce séjour. Nos trajets en mini bus – bien différent de celui du dimanche, étaient également de type omnibus, avec ramassage tout au long de la route… Une partie de l’équipe descend pour acheter des glaçons, les gros bras sont les bienvenus, on charge aussi le charbon, plus loin encore le barbecue, puis une cousine. Apres quelques kilomètres, les festivités commencent.les bières, enfouies sous les glaçons s’ouvrent à tout va. Et le son du ravane vient en sourdine, chacun se sert, pendant que le chauffeur s’applique plus ou moins, les gobelets sont tenus de mains fermes, chacun compte bien arroser ce départ d’excursion, il est 10h30, je suis bien surprise par cette soudaine prise d’alcool collective et matinale. Les verres se vident aussi vite qu’ils se remplissent dans une bonne humeur ou fusent les fous rires et les chants. Le Sega mauricien, à mon sens perçu plutôt proche du maloya de la réunion, est lancinant, le ravanne donne une profondeur aux refrains cites sous forme de cœur, le leader impulse,en écho au ravanne, le chœur reprend. On s’arrête en route, dans le sud-ouest sauvage, j’achète une coco, bue face a la mer. Tout le monde a faim, il reste quelques kilomètres avant la plage choisie pour le pique-nique. La baise du morne est belle, rochers, sable fin, eau claire et filaos . tout est beau. À la descente du bus, chacun donne la main pour installer rapidement notre espace. Une fois les chaises pliantes en place pour les anciens, les nattes a même le sol, chacun recommence à boire et à se gaver de biscuits sales frits ou de saucisses pendant que le barbecue embaume, ambiance viandes grillées. J’en profite pour piquer une tête avec jean renat et benoit, le compositeur musicien invite, comme moi, aux soirées de Danse Cites.Jean renat est le seul parmi nos amis mauriciens à rentrer dans cette belle eau claire. Les oursins sont redoutes. Benoît se plante une belle épine dans le pied alors que je me brûle avec un frôlement d corail. Avoir l’air de touristes vanillle-fraise, ça c est fait, heureusement que je comprends un peu le créole mauricien, enfin, quand il est parlé lentement. Le repas approche, on trinque , on mange jusqu’à plus soif. La sieste. Humm un peu de calme. Pourtant les plaisanteries se poursuivrent, en douceur, les jeunes taquinent tout le monde. D’un coup, voilà que Frankie se met à imiter les chorégraphies, franche rigolade, tout le monde s’en mêle, le ravanne revient, les chants reprennent. Puis on remonte dans le bus, transportant à nouveau les caisses, chaises etc. etc. il fait chaud. On manque s’arrêter à une grande plage, mais y a trop de monde, on repart direction tamarin. Soudain écrasés par la chaleur, les vapeurs d’alcool aidant, tout le monde dort. J’observe à la fois les visages de chacun, le paysage, la route. À tamarin, je me baigne avec jean renat. On se prélasse sur la natte. Certains achètent du glaçon râpe. Je me méfie de ces couleurs vives. J’en profite pour lire et finir mon livre que j’abandonne sur un banc près de la plage. Ce lieu si prise des Mauriciens est très authentique, populaire. Mon livre trouvera un lecteur dans ce mélange ethnique. Le soir approche, on repart, chacun est dans ses pensées, il fait presque nuit quand nous arrivons a la case de jean renat. Les adieux se font avec cette joie de vivre simple. Le soir, je refais ma valise. Demain, India. photo prise a mysore l an dernier..

lundi 2 décembre 2013

on my way for india #1


le visa : on oublie souvent que le visa est la carte d'entree du voyage.certaines fois, obtenir un visa est toute une aventure, voir un parcours improbable. quelle immense satisfaction de voir celui, enfin, a la page 9 de son propre passeport. on roupeste a tort, car notre chance a nous, c est d'avoir un passeport, de demander un visa et de l'obtenir. LUCKY ME,LUCKY US

dimanche 1 décembre 2013

insomnie #12


certains soirs, j ai la tete ailleurs, si pres de toi. ton souffle me frole, deliceux souvenir des heures ou le temps etait sublime.